Rurutu
Dernière étape de notre séjour dans les îles Australes, Rurutu a été au même titre que Rimatara une île coup de coeur.
Après une nuit assez agitée à Rimatara avec des orages violents en deuxième partie de nuit, le temps pluvieux qui nous collait aux basques nous a suivi jusqu'à Rurutu.
A notre arrivée à notre pension, le manotel, le soleil pointait ses premiers rayons.
Une île haute particulière puisqu'elle a subi 2 soulèvements ce qui explique la présence de nombreuses grottes calcaires à l'intérieur qui initialement était dans le lagon issu du premier atoll de la première île... Je vous conseille d'aller visiter le site de wikipédia qui mieux que moi établira une description géologique bien plus complète.
Nous sommes restés 4 nuits à Rurutu, nous avons pu profiter de l'île et de son charme unique. Beaucoup de photos à proposer tellement l'île propose de variété. Je vais vous présenter 3 pages successives, une sur le tour de l'île, une sur les grottes et une dernière sur les fleurs et fruits que nous avons croisés en cette fin d'été australe.
Il faisait tous les jours plus de 30 degrés, les balades (NB : Pour Camille, je n'ai mis qu'un l) le long de l'océan était rafraichissante avec l'alizé présent et quelques averses humides !
Voici tout d'abord quelques photos des abords de la pension qui se situe côté est de l'île entre Moerai et Hauti en bordure d'océan mais côté montagne dans un magnifique jardin botanique.
Notre bungallow, du moins l'entrée et la terrasse. une photo de l'allée menant aux bungallows et au jardin.
Mon petit clin d'oeil météo, notre hôte est observateur bénévole pour météo france, une photo de son parc à instrument ainsi que des thermomètres mini et maxi à l'intérieur de l'abri.
Rurutu est une île principalement agricole, le moindre mètre carré est planté. C'est un signe de propriété et les habitants sont profondément attachés à leurs terres même s'ils ne résident plus sur leur île.
Une première série de photo sur une tarodière, c'est dans une vallée irriguée que l'on plante du taro. Deux photos vous montrent un agriculteur préparant le terrain pour une nouvelle plantation. Il faut compter un an entre le moment où vous plantez votre plant de taro et que vous le récoltez.
Une fois la terre retournée ils mettent des palmes pour conserver l'humidité et sa décomposition fournira de l'engrais pour le jeune plant.
Nous voici au nord de Rurutu, où nous pouvons apercevoir du corail blanc, très mauvais signe pour le corail car cela signifie qu'il est mort. L'océan quand nous étions sur l'île était à plus de 30 degrés, température trop chaude pour le corail.
A noter la route creusée dans la falaise.
Les montages téléphinques et électriques polynésiens, on comprend pourquoi le débit inernet est si faible quand il y a du débit !
Retour vers la pension à pied, nous profitons des paysages avec de hautes falaises, au coin de l'une d'elle de nombreux oiseaux profitent des ascendances.
Deuxième partie de la visite de l'île le lendemain, une petite averse matinale couvre d'eau les feuilles près de notre terrase.
Un four à chaux (on utilise le calcaire des falaises), tous les murs sont peints à la chaux à Rurutu !
Une autre tarodière dans une vallée au sud de l'île, on croise des toujours des habitants travaillant la terre. Une chèvre sert à désherber, quelques canards également.